Le blog de Mat

Et toutes mes aventures

Ce soir, pour changer, ma môman m’a emmené au vingtième théâtre voir une adaptation théâtrale inspirée par l’Anthologie de l’Humour Noir d’André Breton, adaptation et mise en scène de Marc Goldberg, avec Roland Timsit en clown suicidaire, Bernard Menez en conférencier et Patrick d’Assumçao en savant fou.

Au gré des textes, je le redis c’est de l’humour noir, très noir parfois, ils nous emmèneront sur une conférence sur comment bien assassiner les gens, qui choisir, comment procéder, ou bien comment remédier à la mendicité en mangeant les enfants des prolétaires (ça leur coûtera moins cher en éducation, et cerise sur le gâteau, ça leur rapportera de l’argent). Certains de ces textes sont mis en scene comme étant des joutes verbales avec des jeux de mots assez étranges (désolé, ma mémoire me fait défaut). D’autres sont cynique, cinglant, jouent avec la mort, et finalement font rire (parce que, bon, il vaut mieux en rire). D’autres encore, peut être un peu long, un peu confus, à la mise en scène étrange, passent moins bien (j’avoue, j’ai décroché une fois ou deux).

On ne change pas une équipe qui gagne, ce soir, ma maman et moi étions de nouveau au Théâtre du Châtelet pour une leçon de musique de Jean-François Zygel. Ce soir un des compositeurs les plus importants du XXème siècle, Claude Debussy.

Avec une musique résolument non conforme, Debussy s’attire les foudres des critiques et des autres compositeurs de son temps. Sa manière d’écrire la musique, un thème de deux ou trois mesures répété à l’infini.

Ce soir, encore une fois, et toujours avec ma maman, nous nous rendâmes au Théâtre du Châtelet pour voir une leçon de musique de Jean-François Zygel, sur Gabriel Fauré.

Il étudie à l’École Niedermeyer de Paris et y est élève de Saint-Saëns. Il sera organiste à la madeleine, et finira au conservatoire de Paris, tout d’abord comme professeur de composition puis comme directeur.

Ce soir, rebelote, j’ai emmené ma maman au Théâtre du Châtelet pour voir une leçon de musique de Jean-François Zygel, sur Johannes Brahms.

Hier soir, ma maman m’a entraîné au Vingtième Théâtre, pour y regarder un spectacle étrange, Clownissimo, «un concerto pour nez rouge et orchestre symphonique» qui met en scène le clown Chapo alias Roland Timsit, et le chef d’orchestre Maestro alias Steve Journey et son orchestre, SymphOnifilm.

Chapo prends un malin plaisir a perturber l’orchestre symphonique dirigé par Maestro en plein milieu de la représentation. Maestro arrivera-t-il a terminer son programme, Chapo arrivera-t-il a faire jouer son œuvre ?

Hier soir, j’ai emmené ma mère et mon petit frère au Théâtre du Châtelet pour voir une leçon de musique de Jean-François Zygel, sur Frédéric Chopin.

Pendant deux heures, Zygel nous a fait rire, nous a fait sourire, nous a intéressé — le public était très jeune, c’était gratuit pour les moins de quinze ans, et la salle comble, faut dire, la place à 15€, c’est rien — et nous a fait parcourir l’intégralité du répertoire de Chopin. (Non, il n’a pas joué in extenso l’intégralité du répertoire, pas le temps.)