Etonnamment, l’embarquement a été beaucoup plus calme et serein à Montréal qu’à Paris. J’étais en 16A, alors, je suis rentré parmi les derniers, ça m’a laissé l’avantage de pouvoir rester assis dans le terminal où c’était confortable le plus longtemps possible.
L’avion était toujours un A330-300, mais ce coup ci en configuration 3-3-3 et plus 2-4-2 comme à l’aller, c’est un chouilla moins bien quand on est à la fenêtre, j’ai bien fait d’aller faire pipi avant d’embarquer. (Oui, toujours très intéressant.)
Bon, ben, on est lundi, je vais rentrer chez moi. Je me réveille doucement, vers 7h30 en me disant qu’il va falloir que je fasse mon sac. Je prends une douche, m’habille (short, t-shirt), ouvre les volets, vois la pluie tomber, ouvre mon mac et regarde la météo, pluie, 6°C… Exit le short, ça sera pantalon et sweat, ça fera de la place dans mon sac. Je prépare donc mon sac, enrobe tout le sirop d’érable que je ramène dans tout le linge sale histoire de le protéger contre les brutalités des bagagistes de l’aéroport.
9h00, (oui, j’ai un peu traîné, papoté sur irc, tout ça,) je me décide à aller déjeuner Chez Cora sur Rideau St.. Je commande un cocktail de fruits du jour, aujourd’hui, orange, pomme, banane et pêche, un thé, et une monstruosité avec un oeuf sur le plat sur un «french toast» (ne me demandez pas ce que c’est, je n’ai jamais vu ça en France, ça ressemble peut être à du pain perdu mais sur du pain tout frais) avec du bacon et plein de fruits coupés en morceau.
Comme chaque année, les deux jours précédants BSDCan (et les autres conférences BSD, EuroBSDCon, AsiaBSDCon, tout ça) sont utilisés pour d’une part, des tutoriels payants durant entre une demi journée et une journée entière, et d’autre part, le Developer Summit FreeBSD. Comme cela avait été fait l’année dernière, les deux matinées ont été utilisées pour des présentations, et les après midi par des BoF.
En ce qui concerne les présentations, hier nous avons eu (si on ne compte pas l’ouverture d’Ed Maste et de Robert Watson) :
Peu après le décollage, le personnel navigant nous distribue des petits formulaires à remplir en attendant (oui, on a juste 7h de vol) pour les douanes à l’arrivée, (ah, oui, ne faites pas comme moi, prenez au moins un stylo, vous pourrez remplir ces papiers là, et vous pourrez écrire des cartes postales,) histoire d’avoir un joli papier disant qui on est, ou on habite, par quel vol on arrive, d’où on arrive, si le but du voyage est pour des études, personnel ou professionnel. Ça demande aussi si on amène des armes, des fruits, du fromage, des produits dérivés d’espèces en danger, ou plus de dix mille dollars en liquide, et enfin, si on a visité une ferme ou si on compte le faire, ou encore si on s’est envoyé par la poste des choses pour éviter la douane (oui, je fais exprès de vous éviter, mais je vous le dis quand même).
Donc, ben, moi, j’amène rien de tout ça, hein, je suis pas un terroriste, et comme je suis en vacances pour assister à BSDCan ’08 je coche que c’est un voyage a titre personnel et pas professionnel. La dernière fois que je suis allé à BSDCan, c’était pour l’édition 2006, et la gentille dame de la douane m’avais bien fais comprendre qu’une conférence c’était forcément professionnel et elle avait corrigé en rouge le papier en question. Mais moi, je suis une mauvaise tête, et quand je pose des congés, c’est forcément pas professionnel.
Cette année, au lieu de prendre un avion aller-retour Paris-Ottawa, j’ai pris un Paris-Montréal, et j’ai décidé de faire le reste du voyage (200km) en bus, ça tombe bien, il y a une station de greyhound à l’aéroport Dorval, et une à l’université d’Ottawa Dans le hall des arrivée, il y a un point d’information avec les horaires des bus d’affichés, prochain bus dans 45 minutes, ça tombe bien, je suis déjà là, et Ollivier qui arrive par un vol Air France un peu après moi en est à la douane et ne devrait pas tarder à arriver, si tout va bien, on aura ce bus, et on sera à Ottawa à l’heure de l’apéro.
Le point d’information est vide, mais, contrairement a beaucoup de pays (j’allais écrire «à la france»), il y a un téléphone, et c’est marqué de décrocher pour parler a quelqu’un qui pourra nous renseigner. Bon, moi, je n’ai pas besoin de renseignement, je sais déjà qu’il faudra payer dans le bus, et qu’il arrive a 15h20, tout va bien.