Ce soir, pour changer, ma môman m’a emmené au vingtième théâtre voir une adaptation théâtrale inspirée par l’Anthologie de l’Humour Noir d’André Breton, adaptation et mise en scène de Marc Goldberg, avec Roland Timsit en clown suicidaire, Bernard Menez en conférencier et Patrick d’Assumçao en savant fou.

Au gré des textes, je le redis c’est de l’humour noir, très noir parfois, ils nous emmèneront sur une conférence sur comment bien assassiner les gens, qui choisir, comment procéder, ou bien comment remédier à la mendicité en mangeant les enfants des prolétaires (ça leur coûtera moins cher en éducation, et cerise sur le gâteau, ça leur rapportera de l’argent). Certains de ces textes sont mis en scene comme étant des joutes verbales avec des jeux de mots assez étranges (désolé, ma mémoire me fait défaut). D’autres sont cynique, cinglant, jouent avec la mort, et finalement font rire (parce que, bon, il vaut mieux en rire). D’autres encore, peut être un peu long, un peu confus, à la mise en scène étrange, passent moins bien (j’avoue, j’ai décroché une fois ou deux).

Le clown joué par Roland Timsit, à la limite du mime, manque de se suicider à répétition, est le personnage que je préfère, viennent ensuite le savant fou qui veux faire des parfums en utilisant les morts, (oui, oui, les gens qui sont dans les tombes dans les cimetières, on les exhume, et on en fait du parfum,) et le conférencier/homme politique qui explique comment résoudre la crise en mangeant les enfants.

Si ce genre de choses vous fait rire, et bien, n’hésitez pas trop, d’une manière générale, vous ne le regretterez pas. Allez y, ils jouent jusqu’au 27 avril.

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