Ce matin, j’avais le plaisir de découvrir le terminal 3 de l’aéroport Charles de Gaulle. Mon vol était à midi, et en arrivant a 8h40, j’ai eu droit à avoir une place avant les ailes, ce qui promettait un vol sympa. Mais avant de parler du vol qui s’est bien passé, et où malgré tout ce qu’on peut dire sur Air Transat, ils sont très gentils, et on mange bien.

Mais revenons avant le départ, dans le Terminal 3. Je disais donc, a 8h40, j’étais seul (avec les techniciens de surface) dans le grand hall d’embarquement. Le temps passant, le hall s’est remplit, mais les gens étaient assis, et calmes.

Et soudain, sur les coups de 10h25, trois hôtesses viennent s’installer à la porte, et commencent à vaquer à leurs occupations d’hôtesses, disent bien aux gens «non, on embarque pas encore, restez assis, tous là». Mais non, les français se lèvent tous en masse et attendent, à, en moyenne, 3 mètres de là ou ils étaient assis, mais debout, histoire de pouvoir, je pense, plus vite monter dans l’avion (qui de toutes façons, est à l’autre bout du tarmac, T3 oblige, et un bus s’approche).

10h35, une hôtesse appelle une cinquante de personnes, par leur nom, donc, ceux qui ne sont pas appelés n’ont pas a venir, et si ils pouvaient rester assis, ça serait top, qui continuaient dans l’avion jusqu’a Toronto (il fait Paris-Montreal-Toronto) pour leur donner d’autres cartes d’embarquement, les cinquante personnes viennent donc, avec une autre cinquantaine de curieux qui n’ont pas écouté l’annonce mais qui ont vu des gens bouger…

11h05, ça fait donc quarante minutes que les gens sont debout à attendre, depuis d’autres ont pris leurs place sur les bancs ou ils étaient avant, une hôtesse annonce qu’ils vont commencer a procéder à un pré-embarquement des familles avec des enfants en bas âge, et de ceux qui sont en classe affaire. Les français, toujours aussi intelligents, se pressent tous encore plus vers la porte d’embarquement, c’est vrai quoi, imaginez-vous on pourrait leur piquer la place qui est marquée sur leur carte d’embarquement… la gentille hôtesse demande donc encore aux cons de bien vouloir retourner s’asseoir histoire de pouvoir avoir un peu d’ordre. Mais non, ils restent debout à attendre…

11h15, le bus avec les classes affaires et les familles part, un autre le remplace, et l’hôtesse appelle les rangées 35 à 47, et là, c’est le drame, parce que les gens, ils ont vu les rangées 1 à 12 (les classes affaires) partir mais ils sont rangée 27, et on appelle 35 à 47, ça doit être une erreur, on les a oubliés…

Tout ça pour dire que moi, j’étais en rangée 18, j’étais dans les derniers à partir, et je suis resté assis jusqu’a ce que presque tout le monde soit passé, et pourtant, j’ai quand même eu la place qu’on m’avait donné 3h avant…

Les gens sont cons, mais que voulez vous, on n’y peut rien.

Article précédent Article suivant