Deux Jours à Tuer

cinema

Et comme je n’allais pas me déplacer un dimanche pour juste un seul film, mon choix s’est porté sur un film français dont on m’a dit beaucoup de bien, Deux Jours à Tuer, avec Albert Dupontel, Antoine, père de famille et Marie-Josée Croze, Cécile, en mère de famille.

Vendredi matin, Antoine, en réunion avec un client sur une publicité pour un yaourt 0% minable, et dont le client n’est toujours pas content, (il n’a d’ailleurs jamais l’air content,) place quelques autres accroches, et finit par quitter la réunion en expliquant que ce n’est l’accroche qui fera que le yaourt sera moins un produit merdique. Son associé le retrouve un peu plus tard dans un café, lui demande ce qui lui es passé par la tête, Antoine explique qu’il en a marre, le décide à racheter ses parts de la boite pour pouvoir passer à autre chose.

Vendredi midi, Antoine déjeune avec une jolie brune dans une brasserie, ils discutent, ont l’air proche, c’est son anniversaire, et elle lui offre un cadeau. Une femme qui achetait des clopes au comptoir les remarques, et semble affolée.

Vendredi soir, Antoine rentre à la maison, Cécile est folle de rage, elle a eu une amie au téléphone, qui était allé acheter des clopes, et qui lui a raconté qu’Antoine avait une liaison, il essaye de lui expliquer qu’elle se méprends, puis finit par lui avouer ce qu’elle veux entendre. Elle lui apprends que le lendemain, ses amis devaient se réunir pour son anniversaire et que c’était une surprise, elle veux annuler, mais il la convainc de maintenir la soirée.

Samedi soir, Antoine fait semblant d’être surpris, et la soirée commence pas trop mal. Au cours de la soirée, il monte dans la chambre de ses enfants pour leur dire au revoir. Après n’avoir fait et dit que ce qu’il avait envie, il finit par se battre avec un de ses amis au sujet de la femme de ce dernier. Il met alors tout le monde à la porte, et part après s’être encore une fois disputé avec sa gentille femme. Il va alors retrouver la jolie brune du début, et passe la nuit chez elle.

Dimanche matin, il prends la route, se fait flasher à 240 sur l’autoroute, traverse la Manche, l’Angleterre puis l’Irlande. Il s’arrête dans un cottage au bord de la mer, et attends le retour de son père qui y habite. Une journée passe, la deuxième, ils vont pêcher ensembles, et pendant la journée, Antoine est pris d’un malaise, il avoue alors à son père qu’il va mourir et qu’il ne lui reste que très peu de temps. Il donne a son père le numéro de la jolie brune, qui n’est autre que sa cancérologue, pour qu’il puisse la contacter en cas de besoin. Il lui fait aussi promettre d’aller voir sa femme et de lui expliquer une fois que ça sera terminé.

Un Dupontel touchant, beau, qui joue un salaud qui envoie chier tout le monde et part, tout ça pour ne pas avoir a leur dire qu’il va mourir et pour ne pas qu’ils le voit dépérir. Ça m’a beaucoup plu, et je le conseille. (Bon, bien sur, si vous avez tout lu, vous n’aurez pas beaucoup de suspens en allant le voir, mais quand même, essayez.)

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